Une vie dédiée au Royaume de Dieu

Mission

NAISSANCE, ENFANCE ET ADOLESCENCE

Emma Poyet est née le 12 septembre 1867, au hameau de Genetay, dans la commune de Saint Just en Bas – Département de la Loire, France. Elle était la fille d’Eugène Poyet et de Philomène Gouttefangeant. Son père était un honnête fermier, propriétaire d’une ferme à Genetay. Dans cette vie humble et cachée, typique des paysans de l’époque, où les moyens modernes de communication n’existaient pas encore, Emma vivait dans la tranquillité d’un foyer chrétien, mais comme toute jeune fille, certainement à la recherche d’un avenir qui donnerait un sens à sa vie.

Nous savons peu de choses sur son enfance et son adolescence. Elle est née et s’est épanouie dans l’obscurité, comme fille d’humbles paysans, mais avec une vie chrétienne traditionnelle. Elle avait deux sœurs et trois frères, dont nous connaissons les noms : Marie, Zoé, Félix, Joanes et Joseph. Sa mère était la sœur de la grand-mère de Sarah Gayetti, la future Mère Marie de Jésus, fondatrice de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre-Dame des Douleurs. Comme nous le verrons plus loin, Emma Poyet a été la compagne de Sara Gayetti pendant plusieurs années en France puis au Brésil en tant que religieuse.  Emma et Sara deviendront nos mères bien-aimées : Maria Michael et Maria de Jesus.

Sœur Maria da Visitation était une religieuse d’une profonde spiritualité. Dans ses quelques écrits, nous trouvons des perles rares d’une vie totalement consacrée à Dieu. Dans une retraite faite en 1901, elle écrit : « Je suis la petite servante du Seigneur. Je veux em faire la regle de ma vie : Coeur de feu, volonté de fer, voilà ce qu’il me faut pour devenir sainte… » (Je suis le petit serviteur du Seigneur. Je veux faire de ma vie une règle : ‘cœur de feu, volonté de fer’, voilà ce qu’il faut pour me rendre saint » (Retraite dirigée par le Père Badin SJ, septembre 1901).

FONSECA, Maria da Glória Alves y SILVA, Marlene Maria da. Memoria da Vida de Emma Poyet – Na Vida Religiosa : Madre Maria Miguel do Sagrado Coração. Belo Horizonte, 2021. p 10 et 13.